Quand je suis rentrée du collège avec mes enfants, jeudi soir, il y avait dans notre rue un très grand camion qui gênait la circulation. Il allait sans doute livrer quelque chose de volumineux à un de nos voisins agriculteurs. On l'a laissé faire sa manœuvre, puis on est rentré chez nous.

En partant au collège le lendemain matin, Frédéric nous a fait remarquer que le camion en question était toujours là, dans notre rue, devant chez le voisin.

La journée s'est passée, nous sommes rentrés après les cours et là, Frédéric nous a dit : "ah le camion n'est plus là.... oh tiens, il y a un gros chat à la place ! bah c'est lui qui a mangé le camion ! c'est pour ça qu'il est gros, tiens !"

Ce matin, je me suis un peu maquillée pendant que mon fils se brossait les dents à côté de moi. En voyant mon crayon, il m'a demandé ce que c'était : je lui ai répondu qu'il s'agissait d'un crayon anti-cernes.

Et là, il m'a dit : "ben pourquoi tu mets ça ? c'est trop beau, les cernes !!"

ah là là, il a des goûts bizarres, mon fils !

Hier soir, à table, nous avons parlé des ingrédients du plat que mon mari avait préparé. Et mon fils, tout joyeux, a précisé : "et SANS huile de palme !" (nous essayons de ne plus rien acheter qui en comporte et quand on commence à faire attention aux compositions d'aliments, on se rend compte que c'est énormément utilisé !)

Et là, Fiston embraye sur le fait que si LUI était chef d'entreprise, il ferait passer la Vie avant l'argent. C'est vrai, quoi, non seulement on détruit les forêts et les animaux qui les peuplent, pour produire cette huile, mais en plus, il paraît qu'elle est cancéreuse !

J'interviens, pour expliquer à mon fils qu'on ne dit pas qu'un produit est cancéreux, mais cancérigène ou cancérogène.... encore que, c'est bizarre, ce dernier mot, ça fait penser à érogène.

Evidemment, les enfants demandent : "ça veut dire quoi, érogène ?" Donc, j'explique, une zone érogène est une zone qui procure du plaisir quand on la touche.

Et là, Frédéric, qui se passionne pour tout ce qui concerne les extra-terrestres, demande : "comme la zone 51 ?"

Roswell, zone érogène (sans huile de palme, bien sûr !).... il fallait l'inventer, non ?

Mon amie Bidouillette/Tibilisfils est revenue sur son blog et a recréé la communauté "Les petis bonheurs", pour partager des jolis moments et voir la vie de bon côté.

Alors aujourd'hui, je viens avec deux petits bonheurs qui, vous le verrez, sont liés.

Je me suis offert l'an dernier le CD de Jean-Jacques Goldman "Singulier 81-89" avec les chansons qui ont bercé mon adolescence et mes 20 ans, que je continauais à aimer )à 30 ans, à 40 ans... et encore aujourd'hui.

De son côté, ma fille avait découvert les chansons de JJG il y a 2 ou 3 ans avec "Génération Goldman".

Donc, quand mon CD passe dans la voiture, Cécile (qui a maintenant 13 ans, à peu près l'âge que j'avais quand j'ai découvert Jean-Jacques Goldman), chante avec moi.... C'est génial, malgré la différence de génération, d'aimer et de chanter les mêmes chansons !

D'ailleurs, même mon fils de 9 ans 1/2, qui adore Queen, U2, certains rappeurs, qui aime bien Coldplay aussi... aime quand même certaines chansons de l'album que nous écoutons ("Elle a fait un bébé toute seule", "Il changeait la vie"...) ce qui me fait très plaisir aussi.

Et pendant que nous chantions :

"quoi que je fasse, où que je sois,

rien ne t'efface, je pense à toi.

Et quoi que j'apprenne, je ne sais pas

pourquoi je saigne... et pas toi...."

Fred a répondu "parce que je ne me suis pas croûté, moi, j'ai même pas mal" !

Sous l'effet de surprise, nous avons bien ri !

Mon fiston avait une poésie assez longue à recopier (bien fait pour lui, n'avait qu'à la copier à l'école, en temps et en heure niark niark niark).

La poésie est longue, ça a pris pas mal de temps (avec une pause autorisée à mi-texte). Au bout d'un moment, il m'a dit, content de lui :

"il ne me reste plus qu'un vers et j'ai fini".

Je l'ai encouragé à terminé et au  bout d'un moment, j'ai demandé :

"Tu n'as pas encore fini ? je croyais qu'il ne restait qu'un vers ?"

Et là, il m'a montré... les 4 dernières lignes. Donc j'ai expliqué qu'il s'était trompé de mot : ce qu'il restait à copier, c'était une strophe, et non pas un vers. Je lui ai rappelé qu'en poésie, une ligne s'appelle un vert.

Et il m'a répondu, connaissant bien mes goûts :

"tu préfèrerais que ça s'appelle un bleu, plutôt qu'un vers, hein ?"

j'adoooore quand on joue avec les mots !